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Zéro Déchet: the origins ou la guerre des sexes?

Dernière mise à jour : 23 oct. 2020

Pour beaucoup, c'est Béa Johnson qui est à l'origine du mouvement. En tout cas c'est sûrement grâce à cette mère de famille française installée aux Etats-Unis que le concept s'est popularisé.

C'est suite à son déménagement transitoire d'une grosse villa de banlieue vers un petit appartement du centre ville qu'elle réalisa que ses biens stockés au garde-meuble ne lui manquaient pas. Au contraire, toute la famille réalisa qu'en ayant moins de biens matériels, ils avaient plus de temps pour faire ce qu'ils aimaient.

C'est ainsi qu'elle entreprit de simplifier sa vie mais aussi de devenir plus consciente des répercussions écologiques d'une consommation irresponsable. Elle comprit également que recycler n'était pas suffisant. Elle commença à réduire ses déchets, à acheter bio, puis en vrac, à une époque où tous ces articles étaient encore difficiles à trouver.

Grâce à elle mais aussi grâce à tous ceux qui ont suivi sa voie, de plus en plus de magasins "en vrac" s'ouvrent un peu partout. Nous vous présenterons ceux de Liège sur ce blog.


Mais Béa Johnson ne revendique pas l'invention de ce terme "zéro déchet", elle dit l'avoir découvert dans des livres traitant plutôt de concepts proches de l'économie circulaire, de recyclage et de processus industriels. Son livre ne s'appelle d'ailleurs "Zéro déchet" que dans sa version traduite, son titre original est "Zero waste home" (à savoir "Maison zéro déchet").

Il est finalement assez difficile de savoir qui a inventé ce terme, certains l'attribuent à Paul Connett, chimiste anglais, qui réfléchissait déjà au sujet dans les années '70. Il publia, en 2013, la même année que Béa donc, le livre "The zero waste solution", qui traiterait du problème sous l'angle entrepreneurial et politique. Ce dernier n'a malheureusement toujours pas été traduit en français.

Il faisait partie d'un groupe de travail intitulé "Zero waste" en 2002 mais ce n'est qu'en 2004 qu'une définition officielle émergea. Pourtant le phénomène était déjà dans l'ère du temps un peu avant sous l'appellation "no waste". En Australie, la région de Canberra s'était fixée en 1996 l'objectif de "No waste in 2010".

Alors que le socio-anthropologue français Baptiste Monsaingeon, auteur de l'ouvrage "Homo detritus, critique de la société du déchet" souligne que le mouvement de Béa parle davantage aux femmes, ce groupe de travail "Zero waste" ne comptait à l'origine qu'une femme et six hommes.

Alors est-ce que la solution viendra de l'approche masculine (top down) ou féminine (bottom up) du problème? Je pense que la solution naîtra de la synthèse des deux, car ces deux approches sont parfaitement complémentaires.

Mais qui va sortir la poubelle cette semaine? La réponse mettra tout le monde d'accord: personne, puisque vous aussi vous avez décidé de passer au zéro déchet!



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